12 novembre, 2008

11 novembre, 2008

La Main des Maîtres

Quand nos ancêtres les gaulois...

... goûtaient déjà aux joies de l'Administration. :)



Hihihi...

07 novembre, 2008

Mélenchon quitte enfin le PS!

Pompé sur LE MONDE.fr:

Le choix des militants socialistes, qui ont placé en tête la motion de Ségolène Royal lors du vote jeudi soir, a visiblement secoué au sein du parti : le sénateur Jean-Luc Mélenchon et le député du Nord, Marc Dolez, situés à gauche du parti, ont annoncé, vendredi matin 7 novembre, dans un communiqué, qu'ils quittaient le Parti socialiste pour créer un nouveau mouvement "sans concession face à la droite".

"Par fidélité à nos engagements, nous prenons notre indépendance d'action. Nous quittons le Parti socialiste", ont déclaré les deux élus, partisans de la motion de Benoît Hamon, qui a obtenu jeudi soir autour de 19 %. Ils ont annoncé "la construction d'un nouveau parti de gauche" et appelé "à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes".

Ancien ministre délégué à l'enseignement professionnel du gouvernement Jospin entre 2000 et 2002, Jean-Luc Mélenchon a animé la gauche du PS depuis le début des années 1990. Il dénonce depuis la "dérive libérale" du parti. Le sénateur de l'Essonne avait participé en 2006 à la tentative de candidature unitaire de la gauche de la gauche, aux côtés de communistes, d'écologistes et d'altermondialistes.

"UN FRONT DE GAUCHE POUR LES EUROPÉENNES"

Très critique envers la campagne présidentielle de Ségolène Royal, Jean-Luc Mélenchon l'est tout autant du bilan de François Hollande à la tête du parti. Depuis plusieurs mois, il prône un rassemblement à gauche du PS du même type que Die Linke en Allemagne. Un parti qui rassemble des ex-communistes et des anciens sociaux-démocrates. "Ainsi que nous l'a montré en Allemagne Oskar Lafontaine avec Die Linke, nous décidons d'engager avec tous ceux qui partagent ces orientations la construction d'un nouveau parti de gauche", écrivent Mélenchon et Dolez.

Marc Dolez, député du Nord depuis 1988, est le seul député socialiste à avoir voté non à la ratification du traité de Lisbonne par le Congrès de Versailles. Situé à gauche du PS, il avait refusé la synthèse du congrès socialiste du Mans en 2005.


Bravo à vous Monsieur Mélenchon, une belle preuve de courage et de réalisme.
Même si (c'est pour toi Gaël ;) ) nos points de vue divergent sur certains points de la gauche jacobine, c'est quand même bien la classe et très intelligent comme réaction.
Bon vent!

01 novembre, 2008

Plus blanc que blanc

Volé du MONDE.fr:

Le décret sur "la préparation de l'intégration en France des étrangers souhaitant s'y installer durablement", comprenant l'évaluation obligatoire du "degré de connaissance de la langue française et des valeurs de la République" des candidats au regroupement familial, a été publié au Journal officiel, samedi 1er novembre. Ce décret est prévu par l'article 1er de la loi sur la maîtrise de l'immigration du 20 novembre 2007 et modifie le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.

Le décret dispose tout d'abord que le bilan de compétences professionnelles est organisé par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) pour les signataires du contrat d'accueil et d'intégration pour "leur permettre de connaître et de valoriser leurs qualifications, expériences, et compétences professionnelles dans le cadre d'une recherche d'emploi". Ce bilan de compétences, fixé par l'ANAEM en fonctions des besoins de l'intéressé, ne concerne pas l'étranger mineur de 18 ans scolarisé, celui de plus de 55 ans ou celui qui justifie déjà d'un emploi.

Le décret organise également la "préparation de l'intégration dans la société française des étrangers au titre du regroupement familial ou en qualité de conjoints de Français". A cet effet, L'ANAEM ou un organisme délégataire "évalue dans le pays ou réside la personne postulant au regroupement familial, le degré de la connaissance de la langue française et des valeurs de la République dans les soixante jours" suivant la délivrance de l'attestation du dépôt de la demande de visa. Les modalités de l'évaluation seront fixées par arrêté. Si les résultats de l'évaluation font apparaître "un degré insuffisant" de connaissance de la langue française ou des "valeurs de la République", une formation assurée par l'ANAEM ou un organisme délégataire devra débuter "dans un délai maximum de deux mois". La durée de formation à la langue française, prescrite en fonction des résultats de l'évaluation, ne pourra être inférieure à 40 heures.

"ÉGALITÉ ENTRE HOMMES ET FEMMES, LAÏCITÉ"

La "formation aux valeurs de la République", "dispensée en une demi-journée au moins", porte sur "l'égalité entre les hommes et les femmes, la laïcité, le respect des droits individuels et collectifs, les libertés publiques, la sécurité et la sûreté des personnes et des biens et les règles régissant l'éducation des enfants".

A l'issue de la formation, une attestation de suivi sera délivrée à l'intéressé, faisant état éventuellement du "défaut d'assiduité", et transmise à l'autorité consulaire pour la demande de visa. L'intéressé fera alors l'objet d'une nouvelle évaluation. Si, à l'issue de la seconde évaluation, l'étranger atteint le niveau linguistique requis, il sera dispensé de formation linguistique à son arrivée en France. Dans le cas contraire, une formation lui sera prescrite à son arrivée en France dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration.

Par ailleurs, si un ou plusieurs enfants ont bénéficié de la procédure de regroupement familial, l'étranger admis au séjour en France et, le cas échéant, son conjoint de nationalité étrangère (sauf pour les ressortissants de l'Union européenne) devront suivre, à leur arrivée en France, "une formation d'une journée au moins, portant sur les droits et les devoirs des parents en France, notamment le respect de l'obligation scolaire".